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Les silences de Bangkok

Posté : ven. 8 mai 2015 20:39
par leelawadee
Paru en 2012,ce livre aborde un sujet auquel nous avons tous un jour été confronté...beaucoup d’émotion et de sensibilité...un roman où Jean-Claude Hélène, qui maintenant du coté de Surin, mêle fiction et réalité... j'ai particulièrement apprécié ce livre puisque l'auteur compte parmi mes amis depuis presque 10 ans maintenant.

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Re: Les silences de Bangkok

Posté : ven. 8 mai 2015 20:41
par gloups
Je connais bien l'auteur aussi je vous conseille la lecture de ce livre .

Re: Les silences de Bangkok

Posté : ven. 3 juin 2016 18:15
par roberto
Un livre que je découvre avec beaucoup d'émotions

Mélange de fiction et de réalités
Nous fait découvrir le monde du silence celui des sourds (et du handicap) sous plusieurs aspects
Traite de façon objective les relations et les différences culturelles entre les thaïlandaises et les farangs en général
et donne de façon précise beaucoup d'informations dans beaucoup de domaines ...

le saviez vous? (sans faire injure aux piliers du forum) pl-*
D'où viens-tu, "farang"?

L'origine du mot "farang" en thaï est sujette à caution. Plusieurs sources parlent de la transcription du mot "français" datant de l'époque des ambassadeurs envoyés par Louis XIV au royaume du Siam, qui phonétiquement aurait donné "farangset"...

..... (aujourd'hui d'ailleurs toujours en vigueur !) et qui plus tard aurait été tronqué en "farang" pour désigner tous les Occidentaux, de la même manière que l'on dit les "gringos" en Amérique latine (hispanophone) pour parler de tous les blancs, qu'ils soient nord-américains ou pas.

Mais revenons sous nos latitudes : les Thaïlandais ont du mal à prononcer deux consonnes accolées, comme FR, et ils les séparent donc par la voyelle A, d'où la syllabe "FAR". En outre, il n'y a pas, en langue thaïe, notre équivalent de la voyelle "A" nasalisée, c'est-à dire "AN". Ils sont obligés de transcrire par "ANG", en rajoutant la consonne NG, appelée "Ngau-Ngou" dont la prononciation, soit dit en passant, se trouve hors de portée de la plupart des farangs... C'est ainsi que "fran" (de "fran-çais") serait devenu Farang...

On ne peut non plus ignorer la possibilité de l'assimilation du vocable arabo-persan "firangui", qui pourrait venir de "franc" (à l'origine, terme générique pour les peuplades germaniques) et désignant celui qui vient de l'ouest (comme les croisés puis les colons européens).

Or justement, les marchands arabes et/ou indo-musulmans ont beaucoup fréquenté les côtes du Siam pendant des siècles. D'ailleurs, en thaï, le mot "farang" désigne aussi la goyave, fruit que l'on trouve en Inde et en Amérique tropicale, et le légume "mann-farang" n'est autre que notre "pomme de terre", deux produits manifestement venus de l'extérieur, c'est-à-dire amenés par des "farangs".

Et vu la tendances très asiatique à prononcer les "R" comme des "L", c'est "Falang" que vous entendez le plus souvent, car si nous parlons beaucoup des Thaïlandais entre nous, ils parlent aussi beaucoup de nous entre eux !
(www.gavroche-thailande.com - Raymond Vergé) *

A votre bonne santé ! biia