On ne voit plus les belles,
Ces fières vénustés,
Aimantes et rebelles,
Qui se sont confinées,
On ne voit plus les belles.
Plus de baisers mortels,
D’étreintes passionnées,
Même les « Love Hotel »
Se sont claquemurés,
Adieu baisers mortels.
Plus de campagnardes
Qui offrent leurs cuisses
Chaudes et gaillardes
Aux âmes complices,
Plus de campagnardes.
Même les chanteuses
Des « Karaoké bar »,
A la peau laiteuse,
Sont sorties des radars,
Même les chanteuses…
Et cette fougueuse
Qui vous pompe la vie,
Une vraie brouteuse
De pistils endormis,
Partie, la fougueuse.
Plus de corps en folie
S’agitant, torrides,
Sur ce simple tapis
Qui engloutit, humide,
Les corps nus en folie.
Mint, Nung, Noï, Saï, Tim, Lek
Et les autres, cloîtrées
Dans leurs maisons en teck
Rêvent de liberté,
Pauvres Saï, Tim et Lek.
Pas vraiment « sex workers »
Mais libres de leur corps,
Donnant sans manière
Un cul valant de l’or ;
Pas vraiment « sex workers ».
Night clubs, bars, restaurants,
Salons de massage
Sont fermés : plus d’argent
À prendre au passage,
Bye, Bye, bars, restaurants…
De fait, au chômage,
Les Belles et les Beaux
Regagnent leurs villages ;
Finie la vie de château,
Terrible chômage !
Textos décomplexés
Sur mon téléphone :
“No honey, no money ;»!
Pleurent ces madones :
Belles décomplexées…
Non, ce n’est pas la fin,
Les Belles, à nouveau,
Croiseront les chemins
De notre libido ;
Ce n’est jamais la fin…
Michel Hermann
Source: http://www.gavroche-thailande.com/actua ... y-no-moneyCes fières vénustés,
Aimantes et rebelles,
Qui se sont confinées,
On ne voit plus les belles.
Plus de baisers mortels,
D’étreintes passionnées,
Même les « Love Hotel »
Se sont claquemurés,
Adieu baisers mortels.
Plus de campagnardes
Qui offrent leurs cuisses
Chaudes et gaillardes
Aux âmes complices,
Plus de campagnardes.
Même les chanteuses
Des « Karaoké bar »,
A la peau laiteuse,
Sont sorties des radars,
Même les chanteuses…
Et cette fougueuse
Qui vous pompe la vie,
Une vraie brouteuse
De pistils endormis,
Partie, la fougueuse.
Plus de corps en folie
S’agitant, torrides,
Sur ce simple tapis
Qui engloutit, humide,
Les corps nus en folie.
Mint, Nung, Noï, Saï, Tim, Lek
Et les autres, cloîtrées
Dans leurs maisons en teck
Rêvent de liberté,
Pauvres Saï, Tim et Lek.
Pas vraiment « sex workers »
Mais libres de leur corps,
Donnant sans manière
Un cul valant de l’or ;
Pas vraiment « sex workers ».
Night clubs, bars, restaurants,
Salons de massage
Sont fermés : plus d’argent
À prendre au passage,
Bye, Bye, bars, restaurants…
De fait, au chômage,
Les Belles et les Beaux
Regagnent leurs villages ;
Finie la vie de château,
Terrible chômage !
Textos décomplexés
Sur mon téléphone :
“No honey, no money ;»!
Pleurent ces madones :
Belles décomplexées…
Non, ce n’est pas la fin,
Les Belles, à nouveau,
Croiseront les chemins
De notre libido ;
Ce n’est jamais la fin…
Michel Hermann