A Hua Hin,, à 300 km à l’Ouest de Bangkok, 2 retraités (Peter Rees – 71 ans et David Williams – 65 ans) ont mis 11 000 £ dans un fond destiné à poursuivre devant les tribunaux les personnes accusées du meurtre de leur compagnon anglais. Ils ont lancé des plaintes pour leur ami Raymond Hind, assassiné et sa fille de 30 ans Zoé.
Raymond Hind, un ancien propriétaire de garage au Royaume uni, a été battu et poignardé à mort dans sa maison à Hua hin en mai dernier. 2 mois avant il avait déjà été attaqué chez lui et avait décidé d’avoir une arme à feu dans sa chambre.
Il avait un cancer de la gorge et ses artères encombrées, des amis disent que sont temps était de toute façon compté.
Rees et William qui passent leur retraite à Hua Hin ont porté plainte pour meurtre auprès de la cour régionale à Prachuap Kiri Khan contre la femme de Raymond - Bunnag « Fon », 38 ans – ainsi que contre son frère et son petit ami après que la Police est échoué à constituer un dossier. Ils ont aussi fait des démarches pour bloquer les fonds au profit de la fille de Raymond.
Après le meurtre en Mai 2010, la Police avait déclaré aux journalistes que cette affaire avait été résolue rapidement car le petit ami de Fon, Thanakorn Bussa, avait avoué avoir commis le meurtre avec le frère de Fon à la demande de cette dernière qui avait même fourni l’arme du crime.
Fon Hind et son petit ami Thanakorn, son frère Pomgrit en médaillon.
Mais la femme et son amant ont été relâché et son frère n’a pas été localisé. La libération est survenue en dépit d’une demande de refus de libération ait été signée par 34 policiers dont 2 colonels, 1 major, 1 capitaine, 2 lieutenants, 29 sergents et un caporal.
Rees indique « qu’il y a eu une série de meurtres de mari commandités par leur femme, nous sommes déterminés à ne pas laisser se dossier enterré. »
Rees et William sont parvenu à geler les avoirs de Hind sur ses comptes en Thaïlande et à l’étranger mais ils ne sont pas parvenus à le faire pour son compte courant à la Natwest au Royaume Uni qui a été vidé par retraits bancaires en Thaïlande. Les 2 prétendent que Fon a la Police que 70 millions de Bahts (1.5 millions de £) seraient disponibles
Williams, un ami d’enfance de Hind, déclare avoir vu Fon pleurer sur les lieux du crime mais elle lui a demandé de récupérer un sac noir dans la maison. A l’intérieur il y avait les livrets de compte en banque de son mari et des cartes bancaires. L’arme à feu de Hin aurait été retiré de la chambre avant l’attaque selon ses amis.
Fon Hind, citoyenne anglaise, a nié l’accusation de meurtre à son encontre et a été libérée sous caution en attendant des enquêtes complémentaires. Le dossier a été repoussé d’un mois.
Ses amis expats souhaitent que la Police communiqué sur les progres de l’enquête.
En Angleterre, sa fille Zoé indique « être reconnaissante à ses amis en Thaïlande pour leur aide. Je savais que quelque chose se tramait après la première agression. J’imagine qu’il était coincé à la maison sans personne vers qui se tourner. J’ai une fille de 7 ans et il avait promis de nous faire venir pour lui rendre visite. Nous devons nous battre pour lui à présent ».
Toby Charnaud, un autre anglais, a été assassiné en 2007 à l’age de 41 ans. Il avait prédit sa propre mort dans une nouvelle publiée dans un journal anglophone où le personnage principa, un Anglais, était tué par l’amant de sa femme thaïe.
Charnaud avait divorcé de sa femme, Pannada, 35 ans, mais elle visait son héritage grâce à son fils. Charnaud a été battu à mort et son corps brûlé et découpé en morceaux qui ont ensuite été disséminés dans le par national de Kaeng Krajan près de la frontière birmane pour être mangés par les animaux sauvages.
Pannada et deux cousins ont été inculpés de meurtre et incarcéré à perpétuité en Septembre 2008 car la sœur et les parents de Charnaud avaient engagé un avocat et un détective privé pour enquêter.
En 2008, Ian Beeston, 69 ans, ingénieur Ford à la retraite a été battu à mort par l’amant de sa femme dans la province de Roi-et.
Beeston s’attendait à sa mort, il attendait seul chez lui avec un tazer pour se protéger. Il a écrit une lettre à ses avocats indiquant que « ce n’était plus qu’une question de temps. Je crains vraiment pour ma vie. » Sa femme avait déjà vendu le terrain.
L’avocat Thaïlandais ; Boonchoo Yensabai, un expert de ce genre de cas, qui a aidé à poursuivre la femme de Charnaud avertit que « dans les pires cas, si la femme a accès à de l’argent elle cherchera à soudoyer les autorités, et les étrangers ne comprendront pas pourquoi le cas n’aboutit pas ».
http://www.andrew-drummond.com/2011/01/ ... urder-fund…
Source: http://thailande.vraiforum.com