Plus d'amendes pour le vapotage en Thaïlande, affirme Chuwit
Plus d'amendes pour le vapotage en Thaïlande, affirme Chuwit
Photo via ThaiPbs
Fumer des e-cigarettes, ou vaping, est illégal en Thaïlande. Mais le crime ne sera plus assorti d'amendes ou de sanctions suite aux récentes nouvelles de la police extorquant des touristes vapoteurs, a déclaré le politicien thaïlandais controversé et "magnat de la baignoire" Chuwit Kamolvisit après un appel téléphonique avec le Premier ministre Prayut Chan-o-cha.
La police continuera à confisquer les e-cigarettes, mais le vapoteur ne sera pas puni, a déclaré Chuwit.
Le vapotage, interdit depuis 2017, a été sous les feux de la rampe lorsque des policiers de Huai Kwang ont extorqué 27 000 bahts à une actrice taïwanaise pour avoir transporté une E-cigarette illégale le mois dernier.
Puis, la police de Pattaya a infligé une amende de 30 000 bahts à un groupe de touristes chinois sur une amende initiale de 60 000 bahts pour avoir possédé des E-cigarettes à Pattaya.
Le problème est que, selon la loi thaïlandaise, la police thaïlandaise ne peut pas arrêter ou mettre à l'amende les étrangers avec des vapes. Les personnes accusées d'avoir enfreint la loi doivent être jugées par un tribunal.
La police thaïlandaise se sert de l'anti-vaping pour gagner rapidement de l'argent auprès des étrangers qui, la plupart du temps, ne sont même pas au courant de la législation thaïlandaise en la matière, étant donné que les rues sont bordées de vendeurs d'appareils électroniques illégaux.
Le "héros" de la lutte contre la corruption et ancien député Chuwit a révélé à la presse qu'après un appel téléphonique fructueux avec le Premier ministre thaïlandais Prayut, il n'y aura plus d'amendes ni de sanctions pour le vaping en Thaïlande.
Le vapotage reste illégal et toute vapoteuse trouvée par la police sera confisquée. Toutefois, le vapoteur ne sera pas sanctionné afin d'éviter l'extorsion des touristes, selon Chuwit.
Le ministère de la Santé publique cherche toujours une solution à long terme à ce problème, car le vapotage est préjudiciable à la santé et doit être découragé.
La corruption liée au vapotage n'est certainement pas la seule question à l'ordre du jour de M. Chuwit, qui a commencé sa conférence de presse assis sur un tapis rouge, une loupe et un tableau blanc à la main, dénonçant la corruption à gauche, à droite et au centre.
Le roi de la savonnette Chuwit affirme qu'il existe des preuves de corruption au sein du ministère des Transports concernant un projet de BTS Skytrain dont les dommages s'élèvent à 70 milliards de bahts, dont une partie a été utilisée pour soutenir les campagnes électorales de certains partis politiques.
Chuwit a abordé un autre sujet brûlant, les jeux d'argent, en affirmant que le site Web macau888 n'est qu'un petit poisson par rapport aux grands réseaux de jeux illégaux tels que "Tee Noi Roi Lan", "Dee UEFA" et "Joke Vegas168".
Le "magnat de la baignoire" Chuwit était autrefois le plus grand propriétaire de salons de massage de Thaïlande. Après une arrestation en 2003, il a affirmé avoir versé d'importants pots-de-vin à plusieurs hauts gradés de la police thaïlandaise, révélant ainsi la corruption au sein de cette force.
Article original par leah, https://thethaiger.com/hot-news/crime/n ... ims-chuwit
Re: Plus d'amendes pour le vapotage en Thaïlande, affirme Chuwit
Si j'ai bien compris, vu que les flics (sont corrompus et) profitent de la loi pour racketter les touristes,
on leur demande de ne plus vraiment appliquer la loi...
Narmol !
PS : ya aussi du racket sur le permis de conduire (alors que les locaux...)...
Envoyé depuis mon PC en utilisant mes doigts sur le clavier (oui vous savez, le truc avec des touches)
NO SMARTPHONE IS SMART.
ALL LIVE MATTERS.
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Re: Plus d'amendes pour le vapotage en Thaïlande, affirme Chuwit
Témoignage d'une Française emprisonnée en janvier 2019 pour avoir vapoté une cigarette électronique à Phuket :
Le 28 janvier 2019, Cécilia et sa famille – son fiancé, son frère et ses parents – atterrissent à Phuket et partent ensuite pour Karon, où ils s’offrent une balade en scooter au bord de la mer. La jeune femme profite d’une pause pour fumer sa cigarette électronique, lorsqu’elle est interpellée par des policiers. “Ils m’ont tout de suite arraché la cigarette des mains, en me disant que c’était formellement interdit dans leur pays”, explique-t-elle face à Faustine Bollaert. Elle ne le savait pas, mais la cigarette électronique est prohibée en Thaïlande depuis 2014… contrairement à la cigarette classique. Les policiers se montrent rapidement “agressifs et déterminés” envers la touriste, et lui demandent de régler 40.000 Bahts, soit un peu plus de 1.100 euros à l’époque. Cécilia, “très surprise”, refuse de payer. “Ils m’ont embarquée direction le commissariat. J’ai été auditionnée pendant 7 heures. 7 heures de garde à vue”, raconte-elle, encore émue.
Elle accepte finalement de payer la note, qui avait augmenté depuis, et demande une facture pour justifier de sa dépense. “Quand j’ai dit le mot facture, ça a été terminé. Ils ont rempli la déposition, et là… C’était trop tard, la procédure était enclenchée.” Grâce à un interprète, elle comprend qu’elle va devoir être jugée. Le verdict tombe 10 jours plus tard : “J’ai écopé d’une amende de 23 euros. Je pensais être sortie d’affaire, mais le cauchemar ne faisait que commencer.” En effet, après être rentrée à son hôtel, Cécilia doit retourner au service d’immigration pour récupérer son passeport, qui lui avait été confisqué. “J’avais mon vol le lendemain avec ma famille, et ils m’ont dit que je ne pouvais pas partir, que je devais aller à Bangkok… en prison”, se souvient-elle.
“Je dormais par terre, on me donnait des carcasses de poulet à manger” : Cécilia raconte ses terribles conditions de détention
C’est donc seule et sans explication aucune, alors que ses proches sont rentrés en France, que la jeune femme a dû prendre un avion pour Bangkok, à ses frais. Elle a également dû payer le billet des deux policiers qui l’escortaient. Dans la capitale, Cécilia arrive dans une prison séparée en deux geôles : l’une pour hommes, l’autre pour femmes. “Il y avait une soixantaine de femmes, toutes les unes sur les autres. Il faisait 40 degrés. Je me suis dit : ‘C’est pas possible, je peux pas.’ Les jeunes filles qui dirigeaient un peu la prison m’ont demandé de payer pour pouvoir dormir par terre. Pas de matelas, pas de couverture, pas d’oreiller… Rien”, confie Cécilia, et d’ajouter : “C’était la jungle, il n’y a pas d’autre mot.” En tout, elle passera 5 jours et 4 nuits dans cette prison thaïlandaise.
Les conditions déplorables de détention, elle s’en souvient comme si c’était hier. “Je dormais par terre, on me donnait des carcasses de poulet à manger, avec du riz… Il y avait du bruit sans cesse, j’avais très mal au dos, j’avais des vertiges et des nausées. Je me lavais dans des toilettes, avec des seaux d’eau… C’était de la folie.” Sous la douche, Cécilia “pleurait toutes les larmes de son corps” en cachette, pour ne pas montrer la moindre “faiblesse” devant ses codétenues.
Finalement libérée grâce à la pression de sa famille et de l’ambassade de France, la jeune femme aujourd’hui âgée de 32 ans a pu rentrer chez elle, à la fois soulagée et complètement “épuisée” par ce séjour derrière les barreaux. “Ça a eu des grosses séquelles. Je faisais beaucoup de crises d’angoisse, de tachycardie. J’ai été suivie par un psychologue. [...] Je faisais beaucoup de cauchemars, je me réveillais la nuit en criant”, explique-t-elle sur le canapé de Ça commence aujourd’hui. D’ailleurs, les séquelles n’ont pas été que psychologiques, mais également physiques. Car elle ne le savait pas, mais Cécilia était enceinte lors de son séjour en Thaïlande. Elle l’a appris à son retour en France. “Mais quelques semaines après, le cœur du bébé s’est arrêté. Les médecins m’ont dit que c’était dû au choc émotionnel que j’ai subi en Thaïlande. Donc ça a été la double peine pour moi”, confie-t-elle. Si la jeune femme est devenue maman de deux petites filles depuis, le traumatisme de cette fausse-couche est évidemment toujours très présent.
https://www.femmeactuelle.fr/actu/news- ... ui-2166692
il y a une petite vidéo de son témoignage dans l 'article ( @Thierry )
Le 28 janvier 2019, Cécilia et sa famille – son fiancé, son frère et ses parents – atterrissent à Phuket et partent ensuite pour Karon, où ils s’offrent une balade en scooter au bord de la mer. La jeune femme profite d’une pause pour fumer sa cigarette électronique, lorsqu’elle est interpellée par des policiers. “Ils m’ont tout de suite arraché la cigarette des mains, en me disant que c’était formellement interdit dans leur pays”, explique-t-elle face à Faustine Bollaert. Elle ne le savait pas, mais la cigarette électronique est prohibée en Thaïlande depuis 2014… contrairement à la cigarette classique. Les policiers se montrent rapidement “agressifs et déterminés” envers la touriste, et lui demandent de régler 40.000 Bahts, soit un peu plus de 1.100 euros à l’époque. Cécilia, “très surprise”, refuse de payer. “Ils m’ont embarquée direction le commissariat. J’ai été auditionnée pendant 7 heures. 7 heures de garde à vue”, raconte-elle, encore émue.
Elle accepte finalement de payer la note, qui avait augmenté depuis, et demande une facture pour justifier de sa dépense. “Quand j’ai dit le mot facture, ça a été terminé. Ils ont rempli la déposition, et là… C’était trop tard, la procédure était enclenchée.” Grâce à un interprète, elle comprend qu’elle va devoir être jugée. Le verdict tombe 10 jours plus tard : “J’ai écopé d’une amende de 23 euros. Je pensais être sortie d’affaire, mais le cauchemar ne faisait que commencer.” En effet, après être rentrée à son hôtel, Cécilia doit retourner au service d’immigration pour récupérer son passeport, qui lui avait été confisqué. “J’avais mon vol le lendemain avec ma famille, et ils m’ont dit que je ne pouvais pas partir, que je devais aller à Bangkok… en prison”, se souvient-elle.
“Je dormais par terre, on me donnait des carcasses de poulet à manger” : Cécilia raconte ses terribles conditions de détention
C’est donc seule et sans explication aucune, alors que ses proches sont rentrés en France, que la jeune femme a dû prendre un avion pour Bangkok, à ses frais. Elle a également dû payer le billet des deux policiers qui l’escortaient. Dans la capitale, Cécilia arrive dans une prison séparée en deux geôles : l’une pour hommes, l’autre pour femmes. “Il y avait une soixantaine de femmes, toutes les unes sur les autres. Il faisait 40 degrés. Je me suis dit : ‘C’est pas possible, je peux pas.’ Les jeunes filles qui dirigeaient un peu la prison m’ont demandé de payer pour pouvoir dormir par terre. Pas de matelas, pas de couverture, pas d’oreiller… Rien”, confie Cécilia, et d’ajouter : “C’était la jungle, il n’y a pas d’autre mot.” En tout, elle passera 5 jours et 4 nuits dans cette prison thaïlandaise.
Les conditions déplorables de détention, elle s’en souvient comme si c’était hier. “Je dormais par terre, on me donnait des carcasses de poulet à manger, avec du riz… Il y avait du bruit sans cesse, j’avais très mal au dos, j’avais des vertiges et des nausées. Je me lavais dans des toilettes, avec des seaux d’eau… C’était de la folie.” Sous la douche, Cécilia “pleurait toutes les larmes de son corps” en cachette, pour ne pas montrer la moindre “faiblesse” devant ses codétenues.
Finalement libérée grâce à la pression de sa famille et de l’ambassade de France, la jeune femme aujourd’hui âgée de 32 ans a pu rentrer chez elle, à la fois soulagée et complètement “épuisée” par ce séjour derrière les barreaux. “Ça a eu des grosses séquelles. Je faisais beaucoup de crises d’angoisse, de tachycardie. J’ai été suivie par un psychologue. [...] Je faisais beaucoup de cauchemars, je me réveillais la nuit en criant”, explique-t-elle sur le canapé de Ça commence aujourd’hui. D’ailleurs, les séquelles n’ont pas été que psychologiques, mais également physiques. Car elle ne le savait pas, mais Cécilia était enceinte lors de son séjour en Thaïlande. Elle l’a appris à son retour en France. “Mais quelques semaines après, le cœur du bébé s’est arrêté. Les médecins m’ont dit que c’était dû au choc émotionnel que j’ai subi en Thaïlande. Donc ça a été la double peine pour moi”, confie-t-elle. Si la jeune femme est devenue maman de deux petites filles depuis, le traumatisme de cette fausse-couche est évidemment toujours très présent.
https://www.femmeactuelle.fr/actu/news- ... ui-2166692
il y a une petite vidéo de son témoignage dans l 'article ( @Thierry )