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Explosions à Bangkok: débandade touristique

De nombreux Etats, dont la Suisse, ont recommandé vendredi à leurs ressortissants de ne pas se rendre en Thaïlande, au lendemain d’attaques à la grenade à Bangkok qui ont fait un mort et environ 80 blessés et qui ternissent l’image d’un pays jadis considéré comme un havre de paix.

Les grands voyagistes helvétiques ont également informé leurs clients suisses qui séjournent à Bangkok des recommandations du Département fédéral des affaires étrangères suite aux explosions à la grenade survenues jeudi. La plupart de ces touristes ont décidé de se rendre au plus vite dans un autre endroit.
Quelques centaines d’Helvètes sur place

Les entreprises Hotelplan Suisse, TUI Suisse et Kuoni ont actuellement respectivement 50, 100 et 120 clients dans la capitale thaïlandaise, ont-elles indiqué vendredi. Toutes trois déconseillent désormais aux voyageurs de se rendre dans cette ville. Quant aux personnes déjà sur place, elles se sont vu proposer plusieurs solutions.

Si Bangkok est leur destination finale, les baroudeurs helvétiques ont la possibilité de prendre immédiatement un vol de retour. Les coûts engendrés par ces changements sont pris en charge par les grands voyagistes.

Quant aux personnes qui avaient prévu de partir en Thaïlande ces prochains jours, leurs projets ne sont pas compromis. Comme l’ont rappelé les trois entreprises, l’aéroport de Bangkok n’est pas fermé et les transits aériens s’effectuent donc sans problème.
Appels occidentaux à la prudence

Jeudi, avant même les attaques, la France avait déjà recommandé « la plus grande prudence » à ses compatriotes. La Grande-Bretagne et l’Autriche ont fait de même tandis que la Finlande a décidé d’installer temporairement son ambassade à Bangkok, en dehors de la zone sensible.

Londres a appelé à ne maintenir vers la Thaïlande que les déplacements essentiels, en raison de la situation de plus en plus « instable ». Vienne a de son côté mis en garde contre « le risque élevé dans toute la région de Bangkok ».

Les Etats-Unis ont également mis en garde contre les risques de nouvelles violences dans le royaume, alors que les manifestants antigouvernementaux ont juré d’obtenir le départ du Premier ministre Abhisit Vejjajiva et sont retranchés derrière des barricades dans le centre-ville.
La communauté internationale tente de calmer le jeu

De Washington à Londres, en passant par Canberra, plusieurs gouvernements dans le sillage de l’ONU ont également appelé autorités thaïlandaises et manifestants à « éviter la violence » et à s’efforcer de résoudre leur conflit « par le dialogue ».

Les grenades qui ont frappé jeudi soir le quartier financier de la capitale ont fait un mort, une Thaïlandaise de 26 ans, et plus de 80 blessés dont quatre étrangers. Une nouvelle flambée de violences en moins de deux semaines après la tentative ratée des militaires, le 10 avril, de déloger les « chemises rouges » d’un quartier de la vieille ville.

« Il existe une forte possibilité de nouveaux affrontements violents à Bangkok entre manifestants et forces de l’ordre », a estimé le ministère des Affaires étrangères, recommandant aux Australiens de « reconsidérer (leur) nécessité de voyager en Thaïlande en raison de la récente détérioration de la sécurité ».

agences/jeh

http://www.tsr.ch/

dreamman

Un commentaire

  1. Arrêtez de dramatiser inutilement la situation. Il suffit d’avoir simplement un minimum de prudence. Il y a simplement certains endroits à éviter. Contrairement à ce que pensent certaines personnes, la situation est très bien gérée. Par contre le comportement de certains occidentaux laisse à désirer, là, il y a à dire et à redire….!

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