La Belgique déconseille, depuis hier 12 avril, les voyages « non essentiels » à Bangkok et propose à ses resssortissants de les reporter de quelques jours. Quant aux autorités chinoises, elles ont carrément décidé de suspendre les voyages organisés vers toute la Thaïlande.
« A condition de respecter les mesures de sécurité, explique le ministère belge, il est possible de voyager dans les destinations touristiques classiques à l’intérieur du pays (…) et de transiter à l’aéroport de Bangkok. »
De leur côté, le Quai d’Orsay et ses homologues anglais et allemand n’ont pas fait évoluer leur position et se contentent de recommander « la plus grande prudence » à leurs ressortissants. Les Anglais conseillent en effet « une extrême vigilance dans tout le pays », les Allemands « d’éviter la foule et tout rassemblement ».
L’ambassade de France en Thaïlande recommande quant à elle « très fortement aux ressortissants français de se tenir à l’écart des lieux de rassemblements à caractère politique, en province comme à Bangkok, et notamment dans les quartiers où ont eu lieu des affrontements : à Bangkok, le quartier Dusit (avenue Ratchadamnern, siège du gouvernement, Parlement et place Sanam Luang) et, depuis le 4 avril, celui des centres commerciaux (Siam Paragon, Central World). A Chiang Mai, des manifestations sont organisées autour de l’hôtel de ville ».
Le Ceto se réunit très régulièrement pour suivre l’évolution, et a décidé que la situation ne nécessitait pas de prendre de dispositions particulières d’annulation ou de remboursement.
C.R.
