Photo via Facebook/ Phuket Hotnews
Les agents du Centre de contrôle de l’immigration de Phuket (PICC) ont arrêté quatre femmes ougandaises et tanzaniennes qui se livraient illégalement à la prostitution dans la province.
Des habitants de Phuket ont déposé plainte auprès de la police du PICC , signalant avoir vu des femmes étrangères offrir des services sexuels à des visiteurs étrangers à Soi Bangla, dans le quartier de Patong à Phuket. Le Phuket Times a également partagé des photos des femmes, prises alors qu’elles discutaient avec des hommes sur les lieux.
Les policiers ont alors surveillé les femmes de Soi Bangla jusqu’à ce qu’ils soient certains de leur implication dans la prostitution . À ce moment-là, les policiers se sont identifiés et ont arrêté les quatre femmes sur place.
Les quatre suspects étrangers sont identifiés comme étant Kembabazi, une femme ougandaise de 34 ans, Nancige, une femme ougandaise de 27 ans, Ajambo, une femme ougandaise de 22 ans, et Sangana, une femme tanzanienne de 29 ans.
Ils ont été inculpés en vertu de l’article 5 de la loi sur la prévention et la répression de la prostitution : avoir recruté, invité, présenté ou suivi des personnes dans un lieu public à des fins de prostitution. La peine encourue est une amende de 1 000 bahts.
Après avoir payé l’amende, chaque femme sera expulsée de Thaïlande en guise de sanction. Aucune interdiction d’entrée ne sera prononcée à l’encontre des suspects étrangers.
Certains internautes thaïlandais ont soulevé des questions sur l’opération policière, soulignant que des travailleuses du sexe thaïlandaises étaient également présentes sur les lieux, mais que les policiers avaient choisi de les ignorer. Un Thaïlandais a commenté : « Arrêtez les étrangers, pour que les travailleuses du sexe thaïlandaises puissent continuer ! »
D’autres ont exhorté la police à surveiller de plus près les travailleuses du sexe vietnamiennes, philippines et russes. Certains ont accusé la police thaïlandaise d’avoir fait preuve de racisme en arrêtant ces quatre étrangères en raison de leur couleur de peau, affirmant qu’il y avait bien plus de travailleuses russes que de personnes de couleur.
Article original, https://thethaiger.com/news/phuket/ugan … -in-phuket
