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La bataille de Koh Chang, la dernière victoire navale de la France 

Comme je me suis rendu à Koh Chang, j’en ai profité pour me rendre au mémorial de la bataille de Koh Chang réalisé par les thaïes qui considèrent (à tord) comme une victoire thaïe, l’endroit est relativement difficile d’accès surtout si on y va pour la 1ère fois, heureusement j’ai été guidé par un couple d’amis.

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On peut le voir sur cette carte, il faut faire le tour de l’île pour arriver au mémorial.

La bataille, lors de l’engagement, les forces françaises se composent de cinq bâtiments seulement : le Lamotte-Picquet, les avisos coloniaux Dumont d’Urville et Amiral Charner, ainsi que les avisos Tahure et Marne (un rescapé de la guerre de 1914-1918). Au petit matin du 17 janvier 1941, ces cinq bâtiments se rassemblent à l’archipel Poulo-Condore (aujourd’hui Côn Đảo), au sud-est de la pointe de Camau. Ils traversent ensuite le golfe du Siam en silence radio pour surprendre en rade de Ko Chang la force navale ennemie. La Thaïlande possède une flotte supérieure au groupe hétérogène de navires français : deux garde-côtes cuirassés, puissamment armés et blindés, ainsi que plusieurs torpilleurs tout neufs. Il y avait également un risque hydrographique, car, comme l’écrit Jean-René Tréhard, alors enseigne de vaisseau à bord de l’aviso Tahure, les cartes n’étaient pas très fiables et ne montraient pas tous les récifs de la région.


Surprenant la flotte ennemie au mouillage et lui bloquant trois passes sur quatre, les bâtiments français envoient par le fond deux torpilleurs thaïlandais, puis endommagent gravement l’un des deux garde-côtes (le Thonbhuri), qui quitte le combat pour s’échouer en feu sur la côte. Le combat dure près de deux heures (1 h 40), dans ses différentes phases. Les cinq bâtiments français subissent les attaques de l’aviation thaïlandaise, mais, protégés par l’artillerie française (la DCA), ils regagnent la capitale intacts. Il n’y a, chose remarquable, aucune perte humaine et seulement très peu de blessés parmi les équipages. Source, https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Histoir … C3%A0_1945

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Les Thaïlandais ont érigé un monument posthume un forme de bateau, juste à l’arrière de la plage, l’électricité devait arriver jusque là mais ils semblent après avoir plantés les poteaux avoir abonnés pour le moment les travaux, avec le risque que le bâtiment soit rapidement en décrépitude.

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Un autel plus ancien honore les morts thaïs morts au combat.

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La plage a été le « sauf-conduit » de nombreux marins naufragés thaïs après l’échouage du plus gros bateau thaïlandais.

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Les thaïs ont construit un bas-relief en forme de carte de la bataille, elle est tronquée car les bateaux thaïs sont sous représentés en taille et en nombre. Les bateaux français (les plus gros sur la carte) sont ici représentés tout au sud de la carte.

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La plage est représentée en rose, devant la plage se trouvait la flotte thaïlandaise au mouillage, aidé par un hydravion les français ont repéré les positions thaïs, ils sont au sud protégés par les îles au large d’où ils peuvent torpiller la flotte thaïlandaise. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Ko_Chang

Ce que je vous relate ici, c’est la personne qui m’accompagnait qui me l’a appris corroboré par ce que j’ai lu par après sur Wikipédia.

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La plage est également un belle plage de sable blanc très tranquille où l’on n’a pas résisté à piquer une tête.

dreamman

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