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Le chef de la police thaïlandaise a muté deux officiers de haut rang tenus pour responsables du fiasco sécuritaire du 11 avril à Pattaya, a indiqué mardi une source officielle.
Un important sommet asiatique avait été annulé en raison d’une violente manifestation.
Le chef de la police nationale, le général Patcharawat Wongsuwan, a aussi ouvert une enquête sur l’incapacité des deux officiers à empêcher les manifestants du mouvement antigouvernemental des «chemises rouges» de prendre d’assaut l’hôtel où se tenaient des réunions.
L’ordre de mutation concerne le commandant de la police de Pattaya, Assawin Narongphan, et le commandant de la province de Chonburi, Bandid Khunchak, qui occuperont de nouvelles fonctions au quartier général de la police à Bangkok, indique un texte officiel, sans autre précision.
Les réunions entre les dix pays membres de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN) et leurs six principaux partenaires (Chine, Corée du Sud, Japon, Australie, Nouvelle- Zélande, Inde) avaient été reportées sine die et certains chefs d’Etat et de gouvernement avaient quitté précipitamment l’hôtel par hélicoptère.
Manifestation prévue
La Thaïlande a été le théâtre jusqu’au 14 avril de manifestations qui ont entraîné la proclamation de l’état d’urgence à Bangkok et la répression des protestataires par l’armée.
Des représentants des «chemises rouges», partisans de l’ex- Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, ont annoncé leur intention de manifester samedi dans la province de Samut Sakhon, au sud-ouest de Bangkok, pour contourner les restrictions de l’état d’urgence qui restent en vigueur dans la capitale.
Un ministre, Satit Wonghnongtaey, a lui estimé mardi que la poursuite de tels rassemblements «affecterait la décision du gouvernement de lever l’état d’urgence».
Source: SDA/ATS
